mardi 9 octobre 2012

Série Verte n° 117 - L'horreur en version originale


"L'horreur en version originale"

Série : Verte n° 117

Citation d'ouverture : "On n’a jamais cru tant de choses que depuis que l’on ne croit plus à rien " – Las Cases

Nombre d'histoire(s) : Une seule

Résumé  : Et si l'imagination d'un passionné de films et de récits d'horreur prenait réellement vie, par le biais d'une machinerie extra-terrestre? C'est la tragédie dont vont être témoins Suzy, Jane et son copain Elvis perdus dans un coin retiré au fond du Wyoming, USA. Ainsi, dans un petit village, tous les habitants sont attaqués et martyrisés par d'épouvantables créatures semblant sortir tout droit d'un film d'horreur. Alors que la mort s'acharne autour d'eux, Elvis parvient, grâce à un habile stratagème psychologique, à s'approprier les bonnes grâces d'un scientifique fou pour éliminer les monstres. Hélas, le machiavélique bonhomme va finalement retourner ses propres ressources technologiques contre l'infortuné groupe de survivants. S'ensuivra esclavage, tortures et humiliations au pays de la souffrance où le dingo s'érige en tant que roi. 

Quelque temps après ces événements, une équipe de tournage venue filmer un long-métrage horrifique parmi les décors naturels environnants, se voit mise à mal par une créature de Frankenstein et son acolyte Igor; issue de la fameuse ménagerie monstrueuse avoisinante. Kidnappée, la sublime actrice Anthéa se voit soumise au joug de son tortionnaire qui décide de la prendre pour femme. Décidée à se soumettre aux viles volontés de son nouveau mari dans l'unique but de sauver sa propre peau, la belle jeune femme se met à participer activement aux atrocités du scientifique sous les yeux horrifiés de Suzy qui décide enfin de se rebeller contre les agissements inhumains de ses geôliers...

En + : Une légère introspection parmi les grandes figures du cinéma d'horreur. Ici, avec un bestiaire fantastique assez impressionnant - le Monstre de Frankenstein, des momies vivantes, loup-garou, créature du lagon, sorcières, savant dément et autres monstruosités, le récit promet de nombreuses possibilités cauchemardesques. D'autant plus qu'il propose comme lieu d'action une sorte de village isolé duquel on ne peut s'échapper. Usant de nombreuses références, allant des "Universal Monsters" à la série TV "Le Prisonnier", la BD déçoit tout de même passablement car elle n'utilise que très peu son énorme potentiel. Ce qui est d'autant plus regrettable, car l'histoire carbure à tous les râteliers du genre : fantastique, horreur, science-fiction; avec une petite dose de sexe en plus! Toutefois, l'ensemble reste tout de même méchamment agréable à lire; les amateurs de sévices corporels et autres perversions de gros malades seront probablement aux anges. 

Suzy, l'héroïne de l'intrigue; typique blonde un peu stupide et pas très réveillée; est un personnage récurrent que l'on trouve dans bon nombre de BDs Elvifrance sous différents prénoms. Son look et son attitude ne changent pas. Même regard éberluée, bouche suave, fringues et coupe de cheveux sans chichis; subissant les événements et se laissant aisément maltraiter. 





Le dessin de couverture tire son inspiration de l'affiche du film HOLOCAUSTE NAZI : ARMES SECRETES DU IIIEME REICH (La Bestia In Calore) de Luigi Batzella (1977). 



Le Storie Blu Italien






1 commentaire:

  1. un très bon numéro de la bien nommée série verte.(j'en ai un bon paquet aussi de ceux là)
    Pour l'analogie avec l'affiche de "the best in heat" comment ai je pu passer à coté:)

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