mardi 9 octobre 2012

Demi-Bleu n° 11 - Au Nom de la Révolution




"Au nom de la Révolution"
( suivi de "L'honneur est sauf" + "Le cri de la mandragore" )

Série :
Demi-Bleue n° 11

Nombre d'histoire(s) : Trois.

Citation(s) d'ouverture : 
1/ "La passion c'est comme le tonnerre, ça ne tombe jamais sur vous." - A. Hermant
2/ "Les hommes portent leur coeur dans leur sexe, les femmes portent leur sexe dans leur coeur. " - M. de Chazal
3/ "Quand on a quelque chose dans le ventre, on ne meurt pas avant d'avoir accouché. " - Gustave Flaubert

Résumé(s) : 
Première histoire - Au nom de la Révolution : En pleine guerre civile cubaine dans les années 50, Fernando et Fédora s'aiment passionnément. L'un est un pêcheur révolutionnaire au service de Fidel Castro, l'autre une bourgeoise, fille d'un associé de Fulgencio Batista, le dictateur du coin... Malgré leur amour, Fernando est exécuté et Fédora, brisée par le chagrin, va le ressusciter grâce à la magie vaudou, lui permettant par la même occasion de venger son honneur.

Seconde histoire - L'honneur est sauf : En 1870, pendant la seconde guerre d'indépendance de l'Italie encore sous domination Autrichienne, Cartesio Trotta rompt la tradition familiale et s'engage dans l'armée piémontaise, provoquant la colère et le mépris de son père, le Baron Aloisio Trotta, fidèle sujet autrichien (bien qu'italien) comme l'avaient été avant lui son père, son grand-père, son arrière grand-père. Quelques temps après, alors qu'il est posté en sentinelle, Cartesio recroise son père devenu général, le tue, et devient à son grand bonheur propriétaire des terres et vignes de la lignée Trotta. Mais c'était oublier que ces derniers ont le sang chaud, et que ça n'est pas une balle qui va les arrêter, surtout lorsqu'il s'agit d'honneur bafoué...

Troisième histoire - Le cri de la mandragore : Aux environs de Paris, en 1780. Léon, employé en boulangerie maltraité par son patron, est amoureux de Delphine, une brune pulpeuse fille de notaire. Afin qu'elle l'aime en retour (il est difforme), il va voir la sorcière du coin et lui commande un philtre d'amour. Pour cela, il aura besoin de la racine d'une mandragore. Mais cette plante mythique et capricieuse ne s'obtient pas comme ça, et la première étape vers la création du philtre est de recueillir le sperme d'un homme au moment ou il perd la vie...

EN+ : Malgré une couverture incroyablement belle, qui semble tout droit sortie d'un vieux numéro de "Courrier International", difficile de ne pas s'ennuyer face à ce volume Elvifrance. Le scénario de la première histoire, au dessin incroyablement laid et à la narration incompréhensible, est d'une nullité affligeante. Roméo et Juliette à la sauce Ernesto Guevara, mais étalé sur quelques pages. Rien à déclarer pour la seconde histoire. Elle est bien foutue, mais plate et rabâchée. Seul le dernier récit rattrape un tant soit peu le reste, avec une histoire fantastique aux rebondissements inattendus.


Pas d'élucubrations Elvifranciennes dans ce volume, qui reste cependant très agréable à lire, en plus de contenir  quelques cases bien jolies !




AAAGH...GH...
Le père de Fédora n'en croit pas ses (gros) yeux, et son coeur ne tient 
pas le choc : Fernando est encore vivant ! 

Il pleut des autrichiens par ici !  

1...2...3....4...
Lors d'un duel au pistolet, Cartessio est bien embêté lorsqu'il se rend compte 
qu'il combat en fait....son père ! 



La capricieuse Mandragore est pleine de surprise...
Elle peut par exemple transformer qui la boit en superbe femme loup ! 


La silhouette de la femme dans l'oeil du squelette/Guevara de la couverture, semble bien être la même 
que celle présente sur cette superbe couverture d'un Terrificolor...





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