mardi 16 octobre 2012

Satires n° 18 - Sauteries intimes


"Sauteries intimes"
(suivi de "Dur-dur" et "La Solitude du baiseur de fond")

Série : Satires n° 18

Nombre d'histoires : Trois.

Citations d'ouvertures : 
1/ "La famille est un milieu où le minimum de plaisir avec le maximum de gêne font ménage ensemble " - Anonyme
2/ "Chassez le naturel, il revient au galop " - Philippe Nericault
3/ "L'homme n'est ni ange, ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête " - Blaise Pascal

Résumé : Première histoire - "Sauteries intimes" :
Regardez bien cette couverture… ces seins lourds, ces hanches pleines, ces longues couettes… mais oui, c’est bien Maghella ! Réfugiée dans un cirque, l’ardente brune fait l’improbable rencontre d’une jeune femme née avec un visage de clown (!). Sa mère, ayant fauté avec un artiste de cirque, fut condamnée à mort après avoir donné naissance à cette monstrueuse enfant qui, ressemblant trait pour trait à son clown de  père, n’eut pas trop de mal à se faire embaucher dans un cirque. Maghella, pleine de compassion et de bon sens comme toujours, lui suggère d’aller voir un « chirurgien qui te refait un visage avec la peau de ton cul ». Elles s’enfuient du chapiteau, déclenchant la colère des forains qui lancent des tigres à leurs trousses. Elles échappent au fauves mais se font bêtement capturer par des individus cagoulés (qui étaient justement planqués là, en pleine forêt, allez savoir pourquoi)… Fin de l’épisode, vivement le prochain !

EN + : Les aventures de Maghella, ce sont des répliques cinglantes, des rebondissements dingues, et surtout des situations abracadabrantes qui sont autant de prétextes pour montrer la belle dans des postures et des tenues extravagantes. Ici, on se rince l’œil dans une improbable scène de domptage de python qui ne manque pas de piquant.




Résumé : Seconde Histoire - "Dur-Dur " :

Périne est une jeune paysanne qui aime se tripoter dans les bois et se faire culbuter par les bûcherons du coin. Lassé de ses frasques, son père s’en débarrasse grâce à un habile stratagème : il la cache dans un sac qu’il offre au roi. Le prince tombe amoureux de la fraîche et coquine campagnarde (il faut dire qu’elle sait mettre ses atouts en avant) qui va devoir accomplir une délicate mission afin de pouvoir convoler : coucher avec la Fée Rocité (hum…). Après bien des péripéties (la pauvre innocente se fait sans cesse berner), elle parvient à ses fins et ramène au roi des poils de cul de la Fée... 
Périne et le prince se marient et tout ça finit en partouze, dans la joie et la bonne humeur.

EN + : Pas grand-chose à se mettre sous la dent, mais on ne boude pas son plaisir devant les seins rebondis de l’héroïne et les dialogues assez savoureux !



Résumé : Troisième histoire - "La Solitude du baiseur de fond " :
(le titre fait évidemment référence à "La Solitude du coureur de fond") 

Dans une ville où tous les hommes sont homosexuels (la bien nommée Pédé City) à cause d’un sort jeté par une sorcière lubrique du nom de Nympho, un prince hétéro et téméraire débarque. Il parvient à lever la malédiction et à épouser Siphilis, la princesse locale, grâce à son énergie sexuelle et son endurance hors norme (légèrement dopés par le magicien Troicouille) qui permettent d'adoucir les ardeurs de la coquine sorcière.

EN + : Attention, c'est du lourd ! L’intérêt réside uniquement dans les répliques et le texte, les auteurs se sont bien lâchés et nous offrent un joyeux n’importe quoi franchement hilarant. Petit florilège :










La terrible malédiction de Nympho la Sorcière : 
"Couilles des boeuf, Bites de crapaud, qu'ils deviennent tous travelots ! "

La pauvre Siphilis a peu d'espoir en l'avenir...


Nympho la Sorcière désenvoûte le peuple de Pédé City en prononçant cette simple incantation :
"Bitocho Bitoku "









Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire