samedi 13 octobre 2012

Série Rouge n° 75 - Ainsi Mourut Circé




"Ainsi Mourut Circé"


Série : Rouge n° 75

Nombre d'histoire : Une seule.

Citation d'ouverture : 
"Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange
D'os et de chairs meurtris, et trainés dans la fange,
Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux
Que des chiens dévorants se disputaient entre eux" - (Athalie) Jean Racine

Résumé : Par une nuit de tempête, le navire de Giuseppe Balsamo, comte de Cagliostro, s'échoue au pied d'une falaise surplombée d'un imposant et bien sombre château. Le comte s'en sort indemne, mais il  aperçoit furtivement une sculpturale silhouette féminine donnant des cordes à des esclaves, qui pillent la carcasse du navire... A t-il rêvé ? Qui était cette femme ?  Est-ce elle qui a provoqué l'accident ? Et qui sont ces grotesques esclaves, mi-hommes mi-bêtes ?
Après s'être renseigné au village du coin, et considérant la peur que la simple évocation de cette mystérieuse femme crée chez ses habitants, il décide d'en avoir le coeur net et d'obtenir les réponses tout seul. Ses pouvoirs Hypno/téléphathiques (ça tombe bien) lui seront d'une grande aide, et lui permettront de percer, non sans mal, le mystère de cette Nouvelle Circé. Un mystère qui remonte loin, et qui trouve son origine dans la tragédie d'un Amour trahi... 

EN+ : Tout les éléments sont là pour se régaler avec cette histoire cousue de fil blanc, et sentant bon les effluves de baroque Italien, façon Riccardo Freda ou Mario Bava : Une tempête, un bateau qui s'échoue, un héros "qui vient de la ville " et "qui ne croit pas à ces balivernes ", un château hanté construit sur une crête de rocher et surplombant une mer en permanence déchaînée, une effrayante malédiction, des souterrains humides, une sorcière, un terrible flash-back....et bien sûr Francesca Aldobrandeschi, alias "Circé", une prêtresse somptueuse, cruelle et tragique, qui - pour venger sa mère, la blonde Loredana, trahie et violentée par les hommes - rend ces derniers fous, en les transformant en serviles animaux. Brrrrrr....

Idéal à lire le dimanche, quand il pleut des cordes.

( la couverture semble inspirée de Ursula Andress sur l'affiche de "SHE" )

































Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire