"La Mort Verte"
Série : Verte n° 130
Nombre d’histoire : Une seule.
Citation d’ouverture : "On n’a jamais cru tant de choses que depuis
que l’on ne croit plus à rien " - Las Cases
Résumé : Afin de laisser sa sœur Esther passer une soirée coquine avec son Jules (elles vivent ensemble), Gladys est au cinéma…et elle s’ennuie. Le film est si insupportable qu’elle décide de rentrer chez elle, et surprend, sans surprise, sa sœur en pleine chevauchée. Le ton monte entre les deux : "Mais tu fais chier ! Pourquoi rentres-tu aussi tôt ?", "Oh et puis merde, j’fais c’que j’veux, j’suis aussi chez moi ! " etc etc. Énervée au plus haut point, Gladys va arroser les plantes sur le balcon (bonne philosophie).
Résumé : Afin de laisser sa sœur Esther passer une soirée coquine avec son Jules (elles vivent ensemble), Gladys est au cinéma…et elle s’ennuie. Le film est si insupportable qu’elle décide de rentrer chez elle, et surprend, sans surprise, sa sœur en pleine chevauchée. Le ton monte entre les deux : "Mais tu fais chier ! Pourquoi rentres-tu aussi tôt ?", "Oh et puis merde, j’fais c’que j’veux, j’suis aussi chez moi ! " etc etc. Énervée au plus haut point, Gladys va arroser les plantes sur le balcon (bonne philosophie).
Tout en pestant contre sa sœur, et également tout en arrosant, elle remarque un
étrange nuage qui semble s’approcher… Elle plisse les yeux… Non, non, elle ne rêve pas, le mystérieux nuage s’approche bel et bien, et ce à une vitesse
remarquable. Il se dépose sur l’une des plantes du balcon, et cette dernière
prend alors vie ! Impuissante car tétanisée, Gladys ne peut rien faire, et
observe, l’arrosoir à la main, la plante possédée qui pénètre dans l’appartement et charcute violemment Esther, avant de s’affaler sur le sol, inanimée, tel une
mauvaise herbe que l'on aurait nonchalamment jetée par terre…
La police, bien sûr, ne croit pas le récit de notre héroïne et lors de son
procès, Frank Holborn, le boy-friend de feue Esther, n’hésite pas à mentir
outrageusement pour enfoncer davantage notre pauvre Gladys. Mais au moment précis où
cette dernière ressent une profonde haine pour lui ("Le fumier" se
dit-elle), la plante, comme par magie, reprend vie sur la table des pièces à
conviction du tribunal, et charcute cette fois-ci Franck devant tout le monde,
avant, là encore, de retomber, inanimée !
Gladys, innocentée (encore heureux), réalise alors que la plante semble reliée
à ses émotions, que cette mauvaise herbe la protège, et qu'elle agit à sa place lorsque elle-même, Gladys, ressent de l’agressivité envers quelqu'un. Alors, pour honorer la mémoire de sa sœur, car du
coup elle se sent coupable – on la comprend - de la mort de cette dernière,
elle décide d’aider la police à détruire cette « Mort Verte ».
Entre-temps on apprendra que Franck était en fait un mac qui
espérait mettre Esther sur le trottoir. Cette révélation sort de la bouche de
deux prostituées, devenues sans emploi suite à la mort de Mac Franck,
qui kidnappent Gladys afin de lui faire
payer leur soudaine inactivité, en la faisant tourner – de force - dans un film
SM sans trucages, qu’elles comptent ensuite revendre très cher ! Les gredines ! La plante,
sentant que Gladys est en danger, s’échappe du laboratoire d'analyse dans lequel elle se trouve ( en écartant les barreaux de sa cage, façon Arnold), et traverse la ville pour venir à sa rescousse !
C’est beau.
Mais méfie toi Gladys ! Car cette plante, apprendra t-on plus tard encore, ne débarrasse pas l’héroïne
de ses ennemis "par pure sympathie, mais pour la préserver intacte pendant la
période nécessaire à sa propre métamorphose…jusqu’au moment ou enfin elle
prendrait sa place". Car il s’agit en réalité d’un extraterrestre végétal,
descendu sur terre afin de se transformer en terrien…
Pourquoi ? Mystère.
EN + : La Mort Verte dans une série verte... Ça pourrait sentir la fable écolo, mais - ouf ! - non, nous sommes bien dans un Elvifrance! Un récit bordélique très
amusant dont certaines cases, à quelques éléments modifiés, sont directement
repiquées de l’incube « Prophétie», ou vice-versa (dont on parlait
plus haut, en cliquant ici).
De plus, l’histoire ne semble pas prendre en compte, à en juger par la bulle
finale, qu’il s’agit d’une BD en noir et blanc. Mais peut-être était-ce
justement fait exprès, afin que le lecteur, à l’instar de l’extra-terrestre
végétal, tombe lui aussi dans le panneau ? Un twist final plutôt mou donc, qui
rappelle certains films de Christopher Nolan. A la différence qu’une œuvre de Nolan dure 3h, coûte 10 € (12 si elle
est en 3-D) et n’est pas marrante du tout. Ce qui, quand on y pense, est tout
le contraire d’un volume Elvifrance : ça coûte une misère, ça dure 10mn, et c'est drôlement fendard !

Quelques cases reprises de l'incube "Prophétie" visible ici :
"La mort verte" / "Prophétie"
"La mort verte" / "Prophétie"
On dirais vraiment un gros pied de B...!!!
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