"La Vierge et le Lion"
( suivi de "Le Client" )
( suivi de "Le Client" )
Série : Blanche n°26
Nombre d'histoires : Deux.
Citations d'ouverture :
1/ "Le silence est le seul temple que l'on puisse élever au mystérieux parmi les mystérieux"- Maurice Marterlinck
2/ "Tout fini afin que tout recommence, tout meure afin que tout vive " - J.H.Fabre
Résumés :
Première histoire - La Vierge et le Lion : Ljuba Worovna est la dompteuse de fauves du Cirque de Moscou. Son signe astrologique est celui de la Vierge, "summum de la féminité ". Son idole Mickaël Lennon, lui aussi dompteur de fauve, doublé d'un acteur très connu, est du signe du Lion, "summum de la virilité ". Lorsque Karma, la panthère chérie de Mickaël, s'échappe (après avoir mangé un homme, ce qui semble ne choquer personne), c'est l'occasion pour Ljuba de pouvoir approcher la star, afin de l'aider à retrouver Karma. Car en effet, Ljuba à le pouvoir très spécial d'hypnotiser les fauves...
Seconde histoire - Le Client : Rosanna est "une prostituée consciencieuse ". Un soir, elle aborde un client gentil, doux, timide, bref, "différent". Alors qu'il sont en pleine campagne et qu'ils font affaire dans la voiture du monsieur, ce dernier devient fou, viole Rosanna, lui coupe la langue et s'en va. La police le rattrape (à cause de sa femme de ménage fouineuse qui retrouve la langue dans un bocal) et le condamne, malgré la défense en béton de son avocat : "Le Client" abhorre les prostituées, car sa mère en était une...
EN+ : Une première histoire qui part en biberine très rapidement, Mickaël Lennon, la superstar des fauves, proposant à Ljuba de faire passer de la cocaïne Kenyane illégalement, via le double fond des cages à lions. Ljuba, de son côté, ne peut jouir que lorsque son partenaire se déguise en léopard pendant l'acte (mais ça c'est rigolo). Au final, alors qu'ils sont au Kenya, elle propose à Mickaël de faire l'amour dans une grotte de fauves sauvages, mais sachant qu'elle a sniffé de la cocaïne juste avant, ses pouvoirs hypnotiques ne fonctionnent pas, et les deux protagonistes se font dévorer. De plus, mise à part leur rapide évocation sur une seule page, il n'est aucunement question de signes astrologiques dans le récit.
Particulièrement violent, le second récit, qui ne vaut que pour ses dessins hachurés assez étonnants, ne semble faire que trois pages, alors qu'il s'étale sur 34.
Un bien triste volume, malheureusement loin d'être à la hauteur de sa délirante couverture, qui promettait
pourtant une aventure palpitante façon Siegfried and Roy à la sauce Elvifrance !
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